Le Think Tank Européen Pour la Solidarité publie une note d’analyse: Les réseaux de l’économie sociale et solidaire en Europe, Pauline Boivin, Sous la direction de Denis Stokkink, mars 2016

L’ère du tout-réseau nous enveloppe et nous interroge. Pourquoi un tel engouement pour ce terme ? Dans le champ de l’ESS, des réseaux de professionnels formels se sont développés à partir des années 90 en Europe. Cette thématique étant encore peu étudiée, PLS a voulu se pencher sur cette forme particulière d’organisation qui vise à promouvoir l’ESS en interconnectant ses acteurs.

Les sciences sociales ont commencé à s’intéresser au fonctionnement des réseaux il y a quelques décennies. L’association résiliaire permet aux acteurs de faciliter les échanges de ressources entre les membres, grâce à une association coordinatrice de ces activités. Il s’agit de l’institutionnalisation de relations autour d’un projet politique : le développement de l’ESS en Europe.

Cette Note d’analyse montre, au travers d’exemples concrets, soit à partir de l’étude de cinq réseaux européens de l’ESS (Diesis, Reves, Social Economy Europe, EMES et Ripess Europe), pourquoi cette forme a été choisie par ces acteurs, et quels avantages ceux-ci tirent de cette association. Ces réseaux, dont souvent les objectifs globaux se rejoignent – ce qui les amène parfois à travailler ensemble – recouvrent pourtant des champs diversifiés de l’ESS. D’où l’intérêt d’examiner quelles sont leurs principales activités sur les plans interne (vers leurs membres) et externe (auprès des parties prenantes concernées).

Pour illustrer cette étude, PLS a réalisé une cartographie de leur représentativité européenne.

Enfin, et comme pour tout type d’organisation, les réseaux de l’ESS connaissent leurs propres dérives, risques et limites qui sont de réels enjeux pour le succès et la pérennité de leurs actions au niveau européen. Nous avons alors émis des hypothèses, d’une part concernant l’importance des ressources financières pour mener à bien leur mission, et d’autre part, en questionnant le caractère « européen » de la représentativité qu’ils affirment.

 

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