Présentation du projet co-géré par Common good forum en partenariat avec Passerelles : Don’t Waste Our Future! – Ne Gaspille pas Notre Avenir !

Le projet soutenu par la Commission européenne : ‘Don’t Waste Our Future’ rassemble sept pays (France, Italie, Espagne, Portugal, Ecosse, Belgique, Chypre) sur 2 ans (2015-16).

L’originalité du projet (1.727.604 euros) consiste à rassembler des Parties prenantes concernées par la consommation responsable et la lutte contre le gaspillage alimentaire afin de sensibiliser et responsabiliser (agency) les Jeunes et les acteurs du secteur éducatif et leur permettre ainsi de délibérer (choix éthique).

Les biens communs et les interdépendances

Considérant que la chaîne de valeur alimentaire implique souvent une interdépendance des Pays en Développement et de ceux développés, le projet vise à sensibiliser l’opinion publique sur l’urgence de protéger les biens publics (ou communs) mondiaux, en adoptant à la fois de nouveaux comportements au plan personnel et au niveau des politiques publiques. Ce projet prend en compte la nécessaire adaptation aux besoins et contraintes spécifiques locales : des territoires mais aussi des secteurs concernés. Il considère aussi la possible synergie avec d’autres initiatives. 

Un projet pour lutter contre la fragmentation des actions

Il persiste une trop forte fragmentation parmi les actions, et il manque une stratégie systémique qui implique à la fois les autorités publiques et le secteur éducatif via des programmes dans les écoles dans les pays concernés.

En outre, le gaspillage alimentaire, a non seulement des conséquences économiques, sociales et nutritionnelles, mais a aussi des effets graves sur la santé mondiale et celle de l’environnement, compte tenu que les grandes quantités de gaspillage de dioxyde, et des productions alimentaires de carbone qui contribuent fortement au réchauffement climatique. De plus, et humblement, l’action visera à considérer la question des déchets alimentaires dans les pays en développement, où interviennent des contraintes financières et techniques dans la totalité de la chaîne de production alimentaire. Il s’agit d’encourager, d’impliquer les réseaux, et de mettre en œuvre la coopération décentralisée des initiatives de développement axées sur l’amélioration de l’efficacité de la chaîne de valeur alimentaire.

Le projet souhaite considérer les causes d’une façon systémique. Les causes les plus fréquentes de déchets alimentaires dans les pays de l’UE impliquent à la fois les ménages et les entreprises, et sont liées d’un côté à la taille des portions, l’étiquetage, l’emballage et le stockage et, de l’autre côté dépendra de la sensibilisation, des préférences, de la planification, des attitudes culturelles et sociales, et de facteurs économiques.  L’autre aspect – plus local – visé par l’action est lié à l’existence de règles législatives et administratives qui conduisent souvent à des déchets alimentaires.

En particulier des activités ciblant les autorités locales et leurs réseaux leur permettront de partager les meilleures pratiques existantes et d’assumer un plus grand engagement, de modifier potentiellement la législation (par exemple, la procédure administrative pour les appels d’offres publics dans le domaine de la restauration publique, les lois nationales sur les prix réduits pour la nourriture à proximité de dates expirant, etc.). Ainsi, les actions doivent-elles constituer une réponse ascendante et concrète à l’appel du Parlement européen de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025 et aux efforts de la Commission européenne dans la même direction. Il s’agit également d’agir en synergie avec l’initiative mondiale « SAVE THE FOOD » récemment lancée par la F.A.O., qui appelle explicitement à la collaboration et la coopération.

Le projet DWOF vise donc à éduquer les jeunes européens et sensibiliser via une vision critique des interdépendances mondiales et leur responsabilité envers la société globale.

Par: Violaine Hacker, Common Good forum

Lire la suite de l’article pour davantage d’informations sur le projet, dans Bridge-Builder #12, La Personne et le Territoire