Titre original: Trade union and co-operative innovations for precarious workers, par Patrick Conaty, Alex Bird, Cilla Ross, mars 2018
Avec l’érosion de l’archétype d’une semaine de cinq jours, à temps plein pour la plupart, l’emploi à heures convenues s’accompagne de la perte d’un large éventail d’avantages en faveur du travail précaire avec des droits limités et une flexibilité imposée. Tout le travail indépendant ne prend bien sûr pas cette forme, mais cela tend à devenir la caractéristique
de nouveaux travailleurs indépendants et de ceux qui travaillent pour des contrats à zéro heure: bas salaire, une protection juridique limitée, une insécurité élevée, un accès limité à la sécurité sociale, un droit à la pension limité et une représentation collective limitée. Des sondages montrent que les travailleurs occasionnels et les travailleurs indépendants gagnent 40% de moins qu’un employé moyen.
De tels travailleurs vivent aussi souvent dans des logements précaires avec un manque de sécurité d’occupation et un accès limité aux prêts personnels et aux hypothèques. Avec le manque d’accès aux congés de maternité ou de paternité pour un nombre croissant de travailleurs précaires, la vie de famille et la planification familiale deviennent plus difficiles.
Des recherches internationales menées par l’OIT ont montré que les partenariats entre groupes d’entraide, coopératives et syndicats sont des moyens éprouvés d’organiser les travailleurs indépendants et de garantir à la fois les droits et l’accès à une grande diversité de services dont ces travailleurs ont besoin.
Vous trouverez le document (en anglais) ici.