Par FETS, Barcelone, 24 janvier 2023


FETS
présente l’Ethical Finance Scanner qui permet de mesurer, pour la première fois, le degré de conformité aux principes éthiques dans le secteur financier.

L’outil favorise une utilisation critique et consciente de l’argent et permet de différencier le discours des pratiques réelles des institutions financières.

L’Observatoire de la Finance Éthique a développé une méthodologie pionnière avec laquelle, sur la base d’indicateurs mesurables, il identifie l’harmonie entre les différents éléments du fonctionnement d’une institution financière et les 5 principes qui définissent la Finance Éthique. À partir de sources publiques et vérifiables, telles que des listes d’institutions publiques ou de groupes de recherche, ou les institutions financières elles-mêmes, jusqu’à 15 indicateurs ont été choisis qui permettent d’analyser des aspects tels que leurs politiques de financement, le modèle de gouvernance, l’accès à l’information ou leur fonctionnement quotidien. En pondérant les informations de chacun des indicateurs, la méthodologie extrait le degré de conformité aussi global que pour chacun des principes. Pour rendre cette information plus accessible à tous les citoyens, la méthodologie a pris la forme du Escaner de las Finanzas éticas, un site Web qui présente les résultats de manière graphique et compréhensible et vous permet de vérifier le résultat de l’entité elle-même.

Campagnes d’écoblanchiment Et d’autres stratégies pour projeter une image de sensibilité sociale sont de plus en plus courantes, et le monde financier ne fait pas exception. Ces méthodes pour attirer une population de plus en plus critique et informée sont un problème: à la fois pour les entités réellement engagées et pour les consommateurs. L’objectif de ce nouvel outil est de proposer une analyse objective des pratiques réelles des entités, en la contrastant avec les messages publicitaires.

Malgré des parcours nombreux et variés, ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Finance Éthique trouve son origine dans les années 60 du XXe siècle, aux États-Unis et en Europe du Nord. Les mouvements anti-guerre ont commencé à construire des structures financières qui garantissaient que leurs économies ne soient pas utilisées pour alimenter les guerres. En Espagne, nous trouvons les premières expériences dans les années 90 et à partir des années 2000, les options se développent et avec elles le nombre de clients, d’épargne et de prêts se multiplient, tels que collectés par le Baromètre de la finance éthique.

Le Scanner est organisé selon 5 principes, qui malgré l’évolution et les nuances introduites, se connectent à cet héritage historique et sont partagés dans différents réseaux internationaux de Finance Éthique. Il s’agit du principe d’exclusion, qui garantit que les projets qui violent les droits de l’homme ou de l’environnement ne sont pas financés. Le principe d’engagement, qui garantit que l’épargne va à l’économie réelle et a un impact positif sur les personnes et l’environnement. Le principe de transparence, grâce auquel les informations et les données de l’entité et de ses opérations sont accessibles. Le principe de participation, qui exige un système de prise de décision démocratique. Et, enfin, le principe de cohérence, qui implique de transférer ces valeurs à son fonctionnement, par exemple dans le traitement des clients ou des travailleurs.

Plus d’informations: Gonzalo Candanedo Fernández //comunicacio@fets.org

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