À l’approche des prochaines élections européennes, des ressources sur Socioeco.org nous rappellent les Manifestes derrière lesquels nos partenaires se sont ralliés ces derniers mois, et que l’on peut retrouver sous le mot-clé thématique : L’économie sociale dans l’Union européenne (UE), http://www.socioeco.org/bdf_motcle-thema-192_en.html, section Charte/Manifeste.

Dans notre évaluation des visions actuelles et des propositions concrètes des différents acteurs économiques qui déclarent travailler au service d’objectifs sociaux et écologiques, Yvon Poiries, membre du conseil d’administration intercontinental du RIPESS, a récemment publié un article sur Socioeco.org «Décoder les différences entre l’économie sociale et solidaire (ESS), l’entrepreneuriat social et les initiatives connexes»

Fournit avec un aperçu historique de l’entrepreneuriat social, pour nous permettre de mieux comprendre ses différences avec l’ESS, et pour indiquer ainsi les possibilités d’un dialogue constructif entre les deux approches. Il est important de garder cette analyse critique à l’étroit, compte tenu de l’attention et de la visibilité accrues de l’ESS suite à l’adoption de la résolution A/RES/77/281 de l’Assemblée générale des Nations Unies « Promouvoir l’économie sociale et solidaire pour le développement durable » en avril 2023.

Alors que l’évolution de notre système alimentaire est de plus en plus reconnue comme ayant un grand potentiel pour nos sociétés à atteindre des objectifs sociaux et écologiques, de Socioeco.org nouvelles ressources nous donnent également un aperçu supplémentaire dans le cadre de la construction de l’économie solidaire. Il y a donc le Déclaration de Nyeleni Europe et Asie centrale lors de la séance d’ouverture de la 34e session de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture à la Conférence régionale des Nations Unies (FAO) pour l’Europe, rappelant également à la FAO l’importance des partenariats d’économie solidaire dans la lutte contre les problèmes d’insécurité alimentaire.

Une autre ressource sur socioeco.org Tracer des frontières : Négocier un « nous » collectif dans les réseaux d’agriculture soutenue par la communauté nous amène encore plus loin dans l’organisation du système alimentaire telle que pratiquée par les initiatives d’agriculture soutenue par la communauté et aborde la discussion si intéressante pour tous ceux qui s’engagent dans ces initiatives que comment les compréhensions communes d’une ASC sont forgées et comment le « nous » collectif est établi et maintenu par des limites. L’étude examine comment se déroule ce « travail de frontière » des ASC au niveau des organisations nationales du réseau en Allemagne et en Italie – où la question de savoir qui doit rejoindre le réseau est constamment négociée.

Comment la solidarité est pratiquée du point de vue de la consommation critique est le sujet du livre « Communication solidaire » (en italien) qui «aborde le profond changement des préférences et des critères d’achat qui s’est produit au cours des dernières décennies, des mouvements qui utilisent la consommation pour modifier le fonctionnement du marché ou le comportement des entreprises. Le livre se concentre sur l’achat de produits fabriqués en adoptant des critères de durabilité et de responsabilité sociale ou issus de l’agriculture biologique réalisés par le biais de l’organisation collective d’Italian Gas, les groupements d’achats solidaires, qui auront 30 ans en 2024. Pendant tout ce temps, il n’a pas construit une organisation nationale solide, n’a pas bénéficié d’interventions publiques ou de subventions, et s’est développé pratiquement dans l’obscurité de l’attention publique et des médias, ainsi que de la politique et du monde des affaires. C’est précisément pourquoi son histoire est intéressante et parfois miraculeuse. À partir d’une analyse de la communication, le livre tente de répondre à une question simple : comment ont-ils fait ? Le livre a un post-scriptum et est co-édité par le délégué général du RIPESS, Jason Nardi.