Par SAW-B, Belgique
SAW-B avait édité une série d’analyses sur le logement par Emmanuel Massart que nous avions déjà publiées dans la newsletter d’octobre 2021 et que nous souhaitions ajouter à la newsletter thématique sur l’habitat participatif (mai 2022).
– Les chemins de l’habitat: rendez-vous avec la ville,
«Logement», «habitat»? Derrière le rideau des mots se jouent des visions du monde. Comment fabriquons-nous la société, au travers du geste d’habiter? Quel est le sens des espaces ? Le «logement» et l’«habitat» racontent dans leurs différences la façon dont peuvent être tracées des lignes entre les individus et la ville qui les entoure. En recoupant ces deux termes, nous allons voir apparaître des espaces particuliers, la pliure de l’habitat. Ceux-ci naissent hors de l’espace strictement privé et individuel, mais en-deçà de la rue et de l’espace proprement public et collectif. Ces pliures méritent de nous y pencher car elles se révèlent des leviers de proximité pour la ville. Quelques exemples éclaireront notre chemin, situés à Bruxelles, une ville traversée de manière aiguë par les différences.
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– Les autres de l’habitat
Dans une précédente analyse, une distinction a été proposée entre « logement » et « habitat ». Dans un habitat, on peut observer la jonction entre l’espace strictement privé et individuel d’une part et la rue et l’espace proprement public et collectif d’autre part. Ce qui a été désigné comme une « pliure ». Les habitats groupés sont particulièrement concernés par cet enjeu. Ce texte nous plonge dans l’histoire et l’environnement d’un habitat groupé particulier, dont l’auteur est membre actif et réflexif. A quoi ça sert un habitat, s’il n’y a pas d’autres pour venir nous habiter ? s’interroge-t-il. A la fin de ce récit se trouve un questionnaire à destination des habitats groupés qui s’interrogeraient sur leur rapport à leur monde et voudraient mettre celui-ci au travail.
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– Reposséder collectivement le sol de la ville
Intéressé par le dispositif original de Community Land Trust (CLT) importé en Belgique depuis les USA, l’auteur, Emmanuel Massart, a rencontré les travailleurs de l’association bruxelloise CLTB ainsi que plusieur·e·s habitants·e·s. L’Histoire croisée ainsi avec les histoires collectées lui a permis d’interroger le concept de propriété. La propriété privée, cet idéal individuel souvent signe d’une vie réussie, qui ne doit pas occulter le défi pour la société d’assurer l’accès universel au logement. Depuis 2012, le CLTB construit un chemin singulier où la propriété partagée du sol est un fondement. C’est l’Histoire qui est ici relatée dans cette première analyse.
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– Reconstruire la ville par un réseau d’habitats ?
Dans cette seconde partie, Emmanuel parle de l’ambition du CLTB qui est bien plus que de fournir un toit au-dessus des têtes. Au départ des observations et entretiens réalisés, l’enjeu qui apparait est celui de construire la ville, dans les liens, dans les murs et avec une vision politique. Une hypothèse émerge petit à petit de la lecture de ce deux textes : le CLT développe-t-il une politique d’émancipation par le biais de son outil de logement ?
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