Congrès National du Mouvement pour l’Économie Solidaire
L’Appel du Mouvement pour l’Economie Solidaire (MES) a invité citoyens-nes et acteurs/actrices de l’Economie Solidaire, mouvements sociaux (Alternatiba, Attac…),entrepreneurs-res, syndicats à venir partager analyses et actions pour son premier Congrès à Toulouse les 12 et 13 juin 2015. La participation de Jean-Louis Laville, Professeur au CNAM de Paris, Chaire Economie solidaire et socio-économiste de renommée internationale a été remarquée.Plus de cent participants-es ont contribué à une réflexion commune aux tables-rondes et en coopérant aux ateliers, assistés de nombreux intervenants de l’Economie Solidaire. L’Economie Solidaire a 20 ans. Depuis 1995, elle a défriché des innovations, qui aujourd’hui font partie de nos quotidiens.
2015, l’occasion de lancer une campagne pour l’Economie solidaire, un mouvement de la société aujourd’hui bien plus vaste, que nous ne l’avons imaginé et qui touche chacun et chacune au cours de ses activités, quelles qu’elles soient.Depuis le rapprochement des acteurs de l’Economie Sociale et de l’Economie Solidaire, impulsé par Claude Alphandéry en 2011, jusqu’à la Loi Hamon de 2014, la reconnaissance de l’Economie Sociale et Solidaire s’est développée en tant que secteur économique, mais le résultat est en demi-teinte.
2015, l’occasion de lancer une campagne pour l’Economie solidaire, un mouvement de la société aujourd’hui bien plus vaste, que nous ne l’avons imaginé et qui touche chacun et chacune au cours de ses activités, quelles qu’elles soient.Depuis le rapprochement des acteurs de l’Economie Sociale et de l’Economie Solidaire, impulsé par Claude Alphandéry en 2011, jusqu’à la Loi Hamon de 2014, la reconnaissance de l’Economie Sociale et Solidaire s’est développée en tant que secteur économique, mais le résultat est en demi-teinte.
Si l’Economie sociale et solidaire réfléchit aux finalités de la production (culturelle, sociale, écologique), elle fait face à une société régie par la concurrence avec l’émergence d’une politique néolibérale visant à limiter la démocratie. Pour Jean-Louis Laville, s’il existe bien une démocratie en Europe, elle est aujourd’hui en péril. Les changements peuvent et doivent venir de la base citoyenne, mais ils doivent être aussi valorisés et non mis en compétition par les politiques publiques, au niveau européen, national, régional ou local. La question de l’intérêt général et des communs, comme celle de l’équilibre des territoires est au cœur de l’Economie solidaire, qui constitue un modèle et un projet de transformation de la société.Des acteurs ont témoigné venus de Midi Pyrénées (GAB 65, Etats Génér’eux de l’Ariège, Collectif Rivages…) et ont pu partager avec les membres du MOUVEMENT POUR L’ECONOMIE SOLIDAIRE venus de Normandie, région Centre, Provence Alpes Cotes d’Azur, Auvergne, Île de France, ou Nord Pas-de-Calais. Que l’on soit engagé sur une structure, impliqué politiquement, au sein d’un mouvement social ou dans la société civile, des «inquiétudes » apparaissent sur fond de désengagement progressif des institutions. Alors que faire ? Baisser les bras et subir ? Le Congrès permet de proposer un nouveau défi à l’Economie solidaire. La citoyenneté économique, la démocratie, la transition sont bien des enjeux politiques et il ne faut pas avoir peur des mots.Comme le souligne, Bruno Lasnier, Président du MES : Il faut ré-enchanter le politique. « Nous avons tout à gagner à remettre du politique partout ». Du politique, au sens noble, le droit de penser, proposer et décider dans la société dont nous sommes des membres vivants !
Lien de l’appel à congrès : Appel à congrès
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Bérénice DONDEYNE, Pour le MOUVEMENT POUR L’ECONOMIE SOLIDAIRE.